Nous arrivons au Québec et ça nous fait tout drôle d’entendre parler français. Les québécois nous semblent franchement sympathiques, toujours curieux de voir ce camping-car aux plaques françaises. Il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un nous aborde pour bavarder.
Toc, toc, toc, elle vient d’où votre roulotte ?
Petite halte sympa dans un village de 400 habitants où un espace communautaire a été créé. Les habitants ont planté un jardin où tout est comestible et à la disposition de chacun. Il y a un magnifique parc de jeu avec une caisse de jouets en accès libre. Nous rencontrons la famille du maire et échangeons sur nos modes de vie tandis que les enfants se gavent de baies entre de tours de toboggan !
Nous traversons l’estuaire du Saint Laurent pour aller dans la réserve marine du Sagenay où de nombreux cétacés viennent en été.
A peine arrivés sur l’autre rive, un aileron pointe déjà hors de l’eau !
Nous restons sur le quai toute la soirée pour observer des petits rorquals qui s’approchent de plus en plus.
Quel spectacle !
Un rorqual plus curieux que les autres s’approche à 5 mètres du bord !!!
Un « petit » rorqual : 6 à 10 mètres, c’est déjà un beau bébé !
La nuit tombe et nous bivouaquons sur la marina.
Réveil au son du souffle des petits rorquals…
Nous sommes tellement contents d’avoir pu profiter d’un tel spectacle depuis la côte que nous décidons de ne pas faire de sortie en bateau.
Les bivouacs sauvages au bord du Saint Laurent ne manquent pas…
Nous rencontrons une autre famille française en voyage pour un an : Rémy, Anaïs et leurs filles Zoé et Lilou. Ambiance voyage comme on les aime : les enfants jouent dans les rochers pendant que les parents discutent autour d’une marmite de pâtes bolo !
Nous sillonnons la côte vers le sud, les yeux toujours rivés sur le Saint Laurent, à l’affut d’un petit aileron de baleine…
Dans chaque village, il y a un centre d’interprétation pour en savoir plus sur la faune marine. Ils sont très bien faits, avec des jeux, des géocaches à trouver, des activités.
Nous avons pu suivre deux plongeuses en directe sur grand écran pour découvrir les fonds marins. On pouvait même leur poser des questions avec un micro. Les enfants y passent des heures à chaque fois.
Nous faisons un petit crochet vers le fiord du Saguenay dans l’espoir d’apercevoir des bélugas. Ils viennent ici chaque été mais sont en voie de disparition dans ces eaux. Ils ne sont « plus que » 1000 à résider dans le golfe du Saint Laurent (Ils étaient 10 000 il y a un siècle !)
Au bout d’une heure de marche sous un soleil de plomb, récompense : ils sont là . Enfin… il sont « là -bas »... Il faut vraiment avoir de bons yeux pour voir les petites têtes blanches sortir de l’eau scintillant avec le soleil en pleine face !
Avec les jumelles, on peut quand même bien les voir…
Le lendemain matin, le soleil est du bon côté mais les bélugas sont plus loin !
Testez gratuitement votre vue !
Alors ? Combien de bélugas voyez-vous ?
Et juste pour le plaisir...
