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Banff et Jasper

Banff et Jasper. Deux parcs nationaux des Rocheuses canadiennes. Incontournables à en croire les canadiens. Deux noms pleins de promesses qui ont trotté dans nos têtes durant cette longue route.

Un petit point météo pour commencer : on annonce... de la pluie ! Nouvelle que nous accueillons plutôt bien puisque ça améliorera sans doute la qualité de l'air après tous ces incendies.

Pour la première fois, on sort les manches longues, les manteaux, les bonnets (et même les bouillottes !) du fin fond de la soute.

Notez que Bastien portera quand même son short en toutes circonstances !

Nous sillonnons les rocheuses en quête de randonnées en famille et surtout à l'affût des animaux sauvages. Les enfants ont un petit carnet "d'explorateur junior" qui guide notre périple car ils veulent compléter chaque page ! Et bien sûr, leur page préférée est celle de la "wildlife" avec tous les animaux sauvages à cocher dès qu'on les a vu.

Dit comme ça, ça fait un peu "check list", mais tout le monde se prend quand même au jeu d'ouvrir grands les yeux et les oreilles pour apercevoir les animaux... et surtout l'ours noir ou le grizzli !

Parce que c'est difficile de ne pas entendre parler des ours ici ! Les mises en garde sont nombreuses : pas de nourriture qui reste à l'extérieur des voitures, tous les déchets doivent être mis dans des poubelles anti-ours... A l'entrée des campings, on trouve des glacières éventrées par les ours. Sans parler des différents dépliants qui rappellent la conduite à tenir en cas de rencontre ; lever les bras, parler d'une voix grave, ne pas courir, si l'ours vous touche, faire le mort (sur le ventre, les jambes écartées), mais si c'est une attaque prédatrice, ne surtout pas faire le mort (!) tenir bon (!!!)





Nous sillonnons les parcs pendant une semaine à travers la forêt parsemée de magnifiques lacs et rivières d'un bleu saisissant.

Les pluies ont amélioré la visibilité mais la météo ne se remettra jamais vraiment au beau fixe et c'est toujours sous un ciel nuageux que nous admirons les paysages (en imaginant à quel point ça doit être beau sous le soleil !)


Avec la fraîcheur, on passe plus de temps dans la camping-car. On en profite pour jouer, lire et faire un peu la classe, car c'est la rentrée !


On en proffite aussi pour faire les andouilles !

Les enfants apprennent des tas de choses en découvrant les différents paysages : glaciers, chutes d'eau, et font des remarques surprenantes "Mais pourquoi il fait plus froid en altitude si l'air chaud monte ?" Baptiste, 6 ans...


Le mois de septembre et sa fraîcheur marquent un peu la fin de la haute saison dans les parcs et pourtant nous sommes saisis par la foule à chaque point de vue et à chaque départ de randonnée. La phrase du moment : "Mais qu'est-ce que ça doit être en juillet-août ?!"

Encore un parking plein, tout le monde se gare sur la bas-côté !

L'affluence, qui est déjà à la limite de ce que nous trouvons supportable, prend toute son ampleur au lac Louise. LE lac à absolument voir. Des dizaines de saisonniers gèrent la circulation autour des parkings du lac et il faut s'y rendre avant 8 heures ou après 17h pour espérer pouvoir s'y garer... Ça donne envie hein...

Nous réussissons à nous garer et allons nous faire notre propre idée du fameux lac Louise.

C'est un beau lac même si le soleil ne se donne pas la peine de révéler sa jolie couleur de carte postale.

Mais voici "la vérité" sur le lac Louise...

Un monde fou ! Le championnat du monde du selfie ! Et surtout, un énorme pseudo-château hideux en guise de complexe hôtelier au bord du lac !

On est à mille lieues de l'esprit du parc national ! Consternés, nous quittons le lac Louise au bout d'un quart d'heure.

Oh comme les enfants sont motivés pour la photo !

Le lac Louise deviendra le "running gag" dès qu'on passera devant une flaque d'eau : "Ça vaut pas le lac Louise !"


Et les animaux me direz-vous !

Allez, mettez vos lunettes !

Et bien nous avons vu beaucoup de wapitis. Des femelles avec des jeunes. Et quelques mâles parfois agressifs.



Des cerfs mulets se sont aussi invités par surprise... en traversant la route à quelques mètres devant nous !

Lors d'une randonnée...

Alors, vous le voyez ?

Comme ça, c'est mieux ?


Et voici des mouflons à flanc de montagne. Combien vous en voyez ?

Ah, je vous avais dit de mettre vos lunettes !


Mais... pas d'ours. Et pourtant, on a roulé le soir, en plissant les yeux, en scrutant chaque tâche sombre dans la forêt. Mais il manquait à l'appel.


Le dernier jour nous faisons une randonnée en "zone de grizzlis" en espérant une rencontre de dernière minute. Nous faisons le point avec les rangers qui nous disent qu'il y avait une femelle grizzli la veille. Les consignes sont les suivantes : groupe de 4 (ok, on est 4 et demi avec Valentin) et spray anti-ours obligatoire. Mais kézako ? C'est un spray (vendu pour la modique somme de 35 dollars !) qui envoie un gaz poivré pendant 8 secondes (à diriger vers le nez de l'ours s'il s'approche à moins de 7 mètres.)

Nous voilà partis pour 4 heures de marche à 4 personnes et demi, le spray à la main (en essayant de se représenter la distance de 7 mètres sur un chemin de randonnée.) 4 heures de marche en portant Valentin pendant les 3 dernières heures. 4 heures de marche, commencées avec les manteaux de ski et finies en T.shirts. Mais pas d'ours ! Tant pis, on se servira du spray poivré pour assaisonner le steak !

Mais nous ne sommes pas déçus pour autant, la randonnée était superbe et nous avons pu observer un pygargue à tête blanche à quelques mètres !


Cet aigle est l'emblème des États-Unis. Un petit clin d’œil à quelques jours de passer la frontière.


Parcs nationaux de Banff et Jasper, Alberta - There we are !

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