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Au fait, j'vous ai pas raconté...

En préparant ma petite vidéo de notre périple sur les routes mexicaines, je me suis aperçue que j’avais oublié de vous raconter ça !

Depuis Noël le petit témoin lumineux des injecteurs s’était allumé sur notre tableau de bord… Alors on a fait la tournée des garages pour savoir ce qu’il en était mais rien à faire… La mauvaise qualité du diesel mexicain sans doute…

On a repris la route et kilomètre après kilomètre on a fait 1000 bornes avec notre petit témoin rouge. Mais quand même, on n’était pas tranquilles ! On a tenté la révision chez Fiat dans les grandes villes mais les filtres ne sont pas les mêmes que sur notre modèle !

Allez, on touche du singe et on reprend la route…

Mais le 30 décembre, ha, ha ! Nous voilà sur une bonne vielle autoroute gratuite à la mexicaine, pleine de trous et de bosses… Il faut slalomer entre les cratères tout en évitant les camions qui se doublent en roulant sur la bande d’arrêt d’urgence et… Bam !!! Nous prenons un gros trou à pleine vitesse et… le monteur se coupe !!!!

Tout juste le temps de se mettre sur la bande d’arrêt d’urgence (qui je le rappelle, est une voie à part entière pour les routiers !)

En panne, au milieu de nulle part. Il est 16h, dans une heure, il va faire noir…

Un type dans un hamac devant une vielle cabane au bord de la route nous regarde du coin de l’œil sans bouger… Drôle d’atmosphère…

Bastien appelle notre assurance et s’en suit un dialogue de sourds en espagnol qui dure 45 minutes… Il raccroche au nez de l’assurance, excédé. On tente de pousser un peu le véhicule pour l’éloigner de la route car les camions nous rasent mais allez pousser 3,5 tonnes. Bastien retente de demander de l’aide au gaillard dans le hamac mais il nous fait clairement savoir qu’il ne nous aidera pas. C’est la première fois que ça nous arrive au Mexique ! En effet, on n’est pas tombés en panne dans l’état de plus riche du Mexique, et ici, les voyageurs en camping-car sont souvent tous mis dans le même sac : celui des gringos.

C’est bien sûr à ce moment-là que le soir tombe et que des hordes de moustiques nous attaquent…. On s’enferme dans le camping-car où il fait 30 degrés.

Bastien appelle la police et raccroche, dépité : ils ne comprennent rien. Je retente l’appel à l’assurance, en articulant dans toutes les langues que nous avons besoin d’une dépanneuse tout de suite ! Ils nous localisent et nous envoie enfin une dépanneuse et un taxi qui arriveront dans… 50 minutes !

Quand la dépanneuse arrive enfin, trois heures après être tombés en panne, c’est le soulagement !

Retour 30 kilomètres en arrière dans un garage Fiat (encore !) où nous passons la nuit avec l’accord du gardien.

Le lendemain (31 décembre !) il n’y a pas grand monde qui se précipite pour régler notre problème.

Et c’est finalement le père de Bastien qui trouve la solution par téléphone (réenclencher la pompe de gavage) !

Le moteur tourne !

On se trouve un hôtel à deux pas pour « fêter le réveillon » comprenez : s’endormir d’épuisement à 22h. Bonne année !

Pas de toasts au saumon fumé pour le réveillon, ce sera pâtes bolo !

Heureusement, les enfants ont pu profiter de la piscine de l’hôtel.

Nous reprenons la route le 1er janvier en serrant les fesses à chaque bosse… car le petit voyant rouge est toujours allumé !

Finalement, nous nous faisons livrer les filtres par DHL depuis la France et c’est Pascal, un voyageur français qui nous a fait le changement de filtre et une petite révision la semaine dernière dans un camping au milieu d’une joyeuse ambiance : 5 familles de voyageurs réunies !

Allez, maintenant, vous allez pouvoir regarder la vidéo ici !

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